L'écart entre les attentes implicites et les attentes explicites crée de la détresse chez les leaders.

La plupart des leaders que j’accompagne, et particulièrement les hauts dirigeants, ont dû, à un moment ou un autre de leur parcours, composer avec cet écart.
Et plus le leader est haut placé dans l’entreprise, plus la gestion de cet écart requiert de l'énergie, car on attend de celui-ci qu’il incarne à la fois les deux côtés de la médaille, souvent contradictoires.
Un exemple?
👉 L’attente de faire vivre dans son équipe, sa ligne d’affaires ou sa division des valeurs de bienveillance, d’empathie, de collaboration ET exiger que le leader évalue le rendement uniquement selon des critères quantitatifs de résultats, toujours plus ambitieux, qui ont le sait, contribuent souvent à instaurer des comportements pernicieux et égocentrés, de la compétition malsaine et des tensions relationnelles entre les membres de l’équipe.
Un autre exemple?
👉 Promouvoir des valeurs de transparence, d'authenticité et d’intégrité dans l’organisation ET devoir absolument maintenir des alliances politiques internes dans « l’arrière scène » afin de faire avancer ses projets et atteindre ses résultats.
Pour être bien, un humain, leader ou non, doit pouvoir vivre en cohérence entre ce qu’il considère important, ce qui a du sens pour lui et ses comportements, ses choix.
🛑 Nos milieux professionnels doivent faire preuve de vigilance pour mieux concilier les attentes et réduire l’écart entre ce qui est pensé et ce qui est dit, entre ce qui est valorisé et ce qui est mesuré.
Et si vous faisiez un premier pas pour plus de cohérence intérieure, que changeriez-vous?